Pour contextualiser rapidement, toutes les illustrations produites par des créateurs comme Paul de manière « originale » sont protégées par le droit d’auteur contenue dans leur propriété intellectuelle. C’est à dire que personne n’a le droit d’en tirer des bénéfices sans leur consentement contractuel ou de s’en approprier la paternité, ni de la copier ou de la plagier. Et vous commencez peut être à voir où est le « hic ».
Les IA se basent en grande partie sur des images censées être protégées par le droit d’auteur. Imaginons qu’une enseigne aime beaucoup le style original des illustrations d’un artiste. Elle peut alors demander à l’IA de créer une image dans ce style, juste en lui donnant l’alias en ligne du créateur. L’IA reproduira même la signature de l’artiste, légèrement déformée par la compilation. L’enseigne pourrait alors effacer la trace de la signature, publier l’image comme sa propre création et en tirer d’énormes bénéfices. Flouant l’artiste qui a travaillé sur les véritables œuvres originales.
En cas d’action en justice, il reviendra au juge de décider si l’image de l’IA ressemble assez aux créations de l’artiste pour être considérée comme du plagiat.